Les étapes après un décès

Même si la mort est un phénomène naturel, que toutes les sociétés commémorent. Il n’en est pas de même au cours des différentes célébrations. Car chaque peuple a sa manière à lui de faire les obsèques. Qu’on soit musulman ou chrétien le mode opératoire diffère. Chez les musulmans l’organisation des obsèques semble plus simple que chez les chrétiens. Du décès jusqu’à l’inhumation, il y’a des situations différentes.

Comment ça se passe chez les musulmans ?

Dans le rite funéraire musulman, la mort est considérée comme un état de passage. Dans les pays islamiques ou ayant de fortes communautés islamiques, l’inhumation doit avoir lieu dans les 24 heures suivant le décès. Ceci avant le coucher du soleil si le décès a eu lieu le matin, le lendemain matin s’il est survenu le soir. Aussi le jour de l’inhumation, tous les hommes doivent se joindre au cortège. Les musulmans n’organisent pas de veillée funéraire. L’enterrement reste très sobre et simpliste. Certains peuples enveloppent le corps dans un linge blanc. Puis l’inhument sans avoir à acheter un cercueil.

Dans d’autres circonstances la procédure d’enterrement peut être plus longue. Si le corps est hors du pays et doit être rapatrié. Aussi pendant le décès, il faut passer par ces étapes : faire une toilette rituelle au corps, car le corps est considéré comme impur chez les musulmans. Puis le transporter du domicile jusqu’au cimetière et suivre les dernières mesures…Ces derniers ont également trois jours de deuil.

Et chez les chrétiens ?

C’est toute une cérémonie. Le service de pompe funebre est bien célèbre ici. On prend du temps pour inhumer une personne décédée chez les chrétiens. Lors de l’annonce du décès, on met d’abord le corps à la morgue. On établit un programme des obsèques. Lorsque c’est fait une date est fixée pour les recueillements en famille, la levée et mise en bière, la veillée et enfin l’inhumation.

Après cela, le corps sort de la morgue à la date fixée pour la levée et mise bière. Puis il y’a la veillée et l’inhumation proprement dite. Tout ceci à la charge d’un service funéraire.

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